Tour de France 2022
Le Tour de France 2022 a débuté le 01-07 à Copenhague et s’est achevé le 24-07 à Paris. La 109e édition a marqué en grande partie un retour à la normalité — du moins concernant le coronavirus, la course ayant pu se dérouler en grande partie comme avant la pandémie.
Pour le reste, difficile de qualifier le Tour de France de normal : c’est la course par étapes la plus célèbre au monde, et pour tout professionnel, y participer est déjà un rêve devenu réalité !
Sommaire
Étapes
Le Grand Départ au Danemark
Le Tour de France n’est pas parti de France, mais de Copenhague — le départ le plus septentrional de l’histoire. Les trois premiers jours se sont également tenus au Danemark. C’était prévu pour 2021, mais la COVID, l’Euro reporté et les conflits de calendrier ont repoussé le projet à cette année.
Depuis 2015 — et confirmé chaque année — Copenhague est considérée comme la ville la plus cyclable au monde, et le Danemark comme un modèle. Il était donc tout indiqué que le Grand Départ s’y tienne. Le maillot officiel du Grand Départ reprend les couleurs nationales : lignes blanches sur fond rouge.
Étape 1 : le Grand Départ a pleinement tiré parti de l’infrastructure cyclable de Copenhague : 13,2 km à travers le superbe centre-ville. Le 1er juillet 2022, habitants et spectateurs ont profité d’un magnifique contre-la-montre individuel. Le vainqueur, le Belge Yves Lampaert (Quick-Step Alpha Vinyl), était lui-même surpris : Je visais un top 10, cela aurait déjà été incroyable. Mais là, j’ai battu les meilleurs du monde ! Je ne suis qu’un fermier belge — je n’y crois pas.
Aperçu des étapes
À la deuxième étape, après la plus courte, l’une des plus longues : 202,5 km depuis Roskilde le long de la côte de Seeland et sur le Grand Belt jusqu’à Nyborg. Fabio Jakobsen s’est imposé après un sprint impressionnant. Le Néerlandais de Quick-Step Alpha Vinyl a signé un retour au premier plan après sa terrible chute en Pologne il y a deux ans — et a fêté sa première victoire d’étape sur le Tour.
Étape 3 : sur la péninsule du Jutland, 182 km de Vejle à Sønderborg le long du littoral. Les fans du nord de l’Allemagne ont sans doute apprécié une arrivée proche de la frontière. Dylan Groenewegen (Team BikeExchange–Jayco) a devancé Wout van Aert d’un cheveu au sprint. Le Belge de Jumbo-Visma a conservé le maillot jaune.
Les trois étapes danoises étaient très plates : peu de bosses, ni hautes ni raides. Logiquement, les sprinteurs y ont brillé d’entrée.
Après la troisième étape le 03-07-2022, le 04-07 fut un jour de transfert : la suite partait de Dunkerque. Pas un vrai repos, mais espérons que les coureurs ont pu souffler.
Étape 4 : De retour en France, le relief s’est corsé. Le vent côtier et le dénivelé ont durci les 171,5 km de Dunkerque à Calais. On prévoyait une journée difficile pour les échappés et décisive pour le travail d’équipe.
Ce fut le cas : Jumbo-Visma a livré une démonstration collective, toujours avec plusieurs hommes à l’avant. En jaune, Wout van Aert a enfin remporté une étape après deux secondes places. Pogačar, individuellement le plus menaçant, n’a pas pu contrer le collectif — ses coéquipiers d’UAE étaient trop loin. Ce n’est qu’après la dernière bosse près du Cap Blanc-Nez que Van Aert s’est envolé pour grappiller de précieuses secondes.
Étape 5 : 
Après quatre ans, retour des pavés. Les 153,7 km de Lille à Arenberg étaient courts, mais les 19,4 km de secteurs pavés ont rendu l’étape très dure — d’où le maillot spécial Lille–Arenberg. Les fans de Paris–Roubaix connaissent ces secteurs.
Simon Clarke (EF Education–EasyPost) s’est imposé après une belle course. Le tenant du titre, Pogačar, a impressionné et a failli prendre le jaune à Van Aert.
Pour l’excellent Jumbo-Visma, ce fut malgré tout une journée difficile : Primož Roglič, leader et favori, est tombé et s’est démis l’épaule. Il a voulu continuer, mais avec deux minutes de retard sur Pogačar, la victoire finale semblait loin. Van Aert devait désormais défendre le jaune, avec une avance infime.
Étape 6 : Départ de Binche (BEL) vers Longwy le long de la frontière franco-belge. 220 km — l’étape la plus longue ; les Ardennes ont ajouté quelques côtes, tout en évitant les plus dures. Final sur le “Mur de Pulventeux” : 800 m à 12 % — cruel après plus de 200 km.
Inévitable ou non, l’échappée de Van Aert a pris fin, tout comme son règne en jaune. Pogačar a gagné nettement et a retrouvé le maillot jaune. Le triplé n’était toutefois pas acquis.
Étape 7 : Première véritable étape de montagne : 176,5 km de Nancy vers les Vosges. La montée décisive, à l’arrivée, était la désormais classique Planche des Belles Filles. Une vraie arrivée au sommet.
Ce final a offert les images les plus émouvantes : l’Allemand Lennard Kämna (Bora–Hansgrohe) a longuement mené l’échappée (100 km+), mais dans des rampes à 24 %, il a craqué à 100 m de la ligne ; plusieurs coureurs l’ont passé, dont Pogačar, vainqueur d’étape.
Étape 8 : De Dole (FR) à la Suisse — à nouveau vallonnée. 186,5 km usants, récompensés par la vue sur le Léman. Une grosse chute au début a marqué l’étape ; un abandon. La dernière ascension (près de 5 km à 4,6 %) a condamné l’échappée.
Wout van Aert s’est imposé au terme d’un sprint puissant. Aucun changement de maillots.
Étape 9 : En Suisse, la haute montagne : 193 km. De longues montées dominaient, mais aussi des descentes techniques — 1300 m négatifs depuis le Col de la Croix — et celle après le Pas de Morgins.
Journée pour grimpeurs : le Luxembourgeois Bob Jungels (AG2R Citroën Team) a gagné avec autorité. L’Allemand Simon Geschke (Cofidis) a endossé le maillot à pois — seulement le 8e Allemand à le porter.
Repos 1 : De retour en France, à Châtel (frontière), jour de repos le 11-07.
Étape 10 : 148,5 km en Haute-Savoie — ni la plus longue ni la plus dure ; le rythme est resté élevé malgré le profil vallonné. Superbes panoramas alpins et duel d’échappées ; courte neutralisation sans conséquence. Victoire du Danois Magnus Cort Nielsen (EF Education–EasyPost).
L’équipe UAE, affaiblie par la COVID, a conservé le jaune d’un rien — Lennard Kämna (Bora–Hansgrohe) a échoué à 11 secondes. Non favori, il séduisait pourtant le public allemand.
Étape 11 : Grimpeurs, à vous ! Cols alpins et épingles au programme. D’Albertville (324 m) au Col du Granon (2413 m). La montée finale — 11,3 km à 9,2 % — a été impitoyable.
À tel point que même Pogačar a cédé. Il avait contenu de nombreux assauts, mais a craqué dans les derniers kilomètres. Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) a gagné et pris le jaune avec 2’51’’ d’avance.
Étape 12 : 165 km de Briançon à l’Alpe d’Huez via le Galibier et la Croix de Fer. Nouvelle bataille alpine, malgré les efforts de la veille.
Tom Pidcock (Ineos Grenadiers) s’est imposé — pour son premier Tour ! Vingegaard et Jumbo-Visma ont défendu calmement ; trois attaques de Pogačar ont été contrôlées.
Étape 13 : Après la souffrance, place aux sprinteurs : 192 km plutôt plats de Le Bourg-d’Oisans à Saint-Étienne. Allure très élevée, certains ont néanmoins levé le pied.
Maillots inchangés : Jumbo-Visma a gardé le jaune et le vert ; Simon Geschke, les pois. Mads Pedersen (Trek–Segafredo) est parti tôt et a gagné avec autorité.
Étape 14 : De Saint-Étienne à Mende. Multiples bosses et descentes — terrain pour échappées, sans garantie de réussite.
Michael Matthews (Team BikeExchange–Jayco) s’est glissé tôt à l’avant. La brûlante montée du Montée Jalabert a failli faire fondre son avance et il a perdu la tête un instant. Sur les 1,7 derniers km, l’Australien a remis un coup pour s’imposer.
Étape 15 : Rodez–Carcassonne, dite “vallonnée”. Les sprinteurs pouvaient survivre aux pentes modérées et se jouer la victoire au terme des 202 km.
Cauchemar pour Jumbo-Visma : Primož Roglič a abandonné avant le départ à cause des suites de sa chute (étape 5), pour soigner son épaule. En course, Steven Kruijswijk est tombé et s’est blessé. L’équipe en jaune et vert devait poursuivre à six. Jasper Philipsen (Alpecin–Deceuninck) a battu Van Aert au sprint.
Repos 2 : À Carcassonne, dernier jour de repos le 18-07. Six étapes restaient !
Mais mauvaise nouvelle : le populaire Lennard Kämna a quitté la course à cause d’un rhume persistant.
Étape 16 : Cap sur les Pyrénées ! 178 km pour cette première étape du triptyque. Le sens de la descente a été clé : après le km 125, deux longues descentes. Le vainqueur devait exceller dans ces portions.
Ce fut le Canadien Hugo Houle. Malgré la chaleur, le coureur d’Israel–Premier Tech a gagné en solitaire avec plus d’une minute. Seulement la deuxième victoire d’étape canadienne dans l’histoire du Tour. Simon Geschke a consolidé les pois malgré la crainte du COVID.
Étape 17 : Deuxième journée pyrénéenne. À peine 130 km, mais beaucoup de dénivelé. Les 8 derniers km à 7,8 % étaient éprouvants. Bien gérer l’effort — pente, chaleur, et étape encore plus dure le lendemain — était essentiel.
Pogačar a gagné, mais n’a repris que 4 secondes au jaune : toujours 2’18’’ derrière Vingegaard. Wout van Aert avait mathématiquement acquis le vert et s’est consacré à son leader. Geschke a gardé les pois malgré un incident technique.
Étape 18 : 
143 km de Lourdes à Hautacam ; avec le Col d’Aubisque et le Col de Spandelles entre les deux. Dernière grande étape de montagne — d’où le maillot spécial.
Nous avions prédit que même des favoris pourraient y exploser — ce qui s’est confirmé :
Jumbo-Visma a dominé et avait quasiment sécurisé le vert et les pois quand Pogačar est tombé. Vingegaard et Wout van Aert l’ont attendu sportivement, puis l’ont finalement laissé à plus d’une minute. Vingegaard comptait plus de trois minutes d’avance : grandissime favori pour la victoire finale.
Étape 19 : Avant-dernière étape de plaine : 188,3 km quittant les Pyrénées vers l’intérieur du pays. Jumbo-Visma est restée offensive : Christophe Laporte a gagné. Vingegaard a roulé fort, sans doute en gérant pour le lendemain. Plus que deux pièges — et le jaune était à lui !
Étape 20 : Deuxième et dernier contre-la-montre individuel. Pour porter le jaune, il fallait briller sur les 40 km de Lacapelle-Marival à Rocamadour. Vingegaard filait vers la victoire — et a failli chuter ! À ce stade, avec Paris à portée, la frayeur était réelle. Il a levé légèrement le pied et a pris la 2e place, derrière son coéquipier Wout van Aert.
Étape 21 : Le 24-07, c’était la finale du Tour de France 2022 ! Avant le sprint final des hommes, le Grand Départ de l’édition féminine a eu lieu. Un dimanche idéal à la TV — ou sur place à Paris. Depuis la Paris La Défense Arena, 115 km autour de Paris ramenaient le peloton au centre. Arrivée traditionnelle sur les Champs-Élysées vers l’Arc de Triomphe.
Autre tradition : on n’attaque plus le leader lors de la dernière étape — il peut savourer les derniers kilomètres en maillot jaune. Et Jonas Vingegaard Rasmussen et Jumbo-Visma l’avaient amplement mérité ! Vingegaard a remporté le général et la montagne avec une large avance, tandis que Wout van Aert a raflé le maillot vert et le plus grand nombre d’étapes. Pogačar s’est consolé avec le maillot blanc.
Analyse
Depuis des années, le Tour devient plus imprévisible : l’organisation recherche des pentes exigeantes, des zones exposées au vent et des éléments “classiques” comme les pavés. La 109e édition a coché toutes ces cases — tout en étant la plus rapide de l’histoire.
L’impressionnante victoire de Jonas Vingegaard Rasmussen — nettement devant l’ultra-dangereux Pogačar au général et en montagne — confirme que le cyclisme s’affirme plus que jamais comme un sport d’équipe :
Jumbo-Visma n’a pas gagné le classement par équipes, mais avec trois maillots sur quatre et de nombreuses étapes, les Néerlandais ont été la formation clé. Une équipe capable d’absorber la perte d’une superstar comme Roglič est presque imbattable.
Pogačar — 2e du général et meilleur jeune — tirera deux leçons : il lui faut un collectif encore plus fort pour les jours décisifs, et un calendrier moins chargé — peut-être moins de courses la saison prochaine.
Pas de maillot pour les coureurs allemands cette année — la concurrence était féroce. Simon Geschke est passé tout près des pois, et Lennard Kämna — malgré son abandon — a enthousiasmé le public allemand. Les prochaines années s’annoncent passionnantes !
Nos favoris (avant course)
UAE Team Emirates
Autour du Slovène Tadej Pogačar, l’équipe était la grande favorite. En 2020, il est devenu le premier à remporter à la fois le général, le classement des jeunes et celui de la montagne — trois maillots sur quatre — et il a répété l’exploit en 2021.
En 2022, Pogačar était encore en grande forme. Le priver d’un nouveau sacre s’annonçait très difficile.
Team Jumbo-Visma
La plus grande menace pour le tenant du titre venait également de Slovénie : Primož Roglič, vainqueur de la Vuelta 2019/2020/2021, avec un collectif puissant et une excellente première moitié de saison.
Après sa malchance sur le Tour 2021, le vainqueur de Paris-Nice 2022 avait de grandes chances de prendre le jaune. Dans la sélection Jumbo-Visma figurait aussi le Danois Jonas Vingegaard Rasmussen — 2e en 2021 malgré son statut d’équipier, après la chute de son leader.
Jumbo-Visma ne pouvait porter ses couleurs habituelles : le règlement interdit les maillots trop proches du jaune afin de le garder unique et lisible. L’équipe a donc couru en tenue spécifique.
Team Ineos Grenadiers
La formation britannique, souvent victorieuse, a dû faire sans Richard Carapaz — l’Équatorien a préféré la Vuelta a España.
Adam Yates menait l’équipe, épaulé par Geraint Thomas (vainqueur 2018) et Daniel Martínez (vainqueur du Tour du Pays basque 2022). Avec une telle composition, Ineos Grenadiers pouvait viser le classement par équipes.
Team Bora–Hansgrohe
La seule équipe allemande pouvait se féliciter de sa victoire sur le Giro 2022. Le vainqueur Jai Hindley ne participait toutefois pas au Tour.
Bora–Hansgrohe a opté pour une double stratégie : Sam Bennett pour les sprints et le vert ; Aleksandr Vlasov pour le général. Si Vlasov finissait en jaune, ce serait une surprise — mais l’équipe a montré au Giro qu’elle sait surprendre.
Trek–Segafredo
Trek–Segafredo a fait la une récemment à cause de ses vélos : à deux reprises, des machines et du matériel ont été volés dans la voiture de l’équipe.
Mais aussi pour du positif : la Néerlandaise Ellen van Dijk a battu, le 23 mai 2022, son propre record de l’heure avec un vélo Trek.
L’équipe américaine visait des victoires d’étape chez les hommes et chez les femmes. La formation féminine figurait même parmi les favorites pour le général. Les deux équipes ont porté des tenues spécifiques Tour.
La surprise : Alpecin-Fenix — ou plutôt Alpecin-Deceuninck
Le 1er juillet — jour du départ à Copenhague — Alpecin-Fenix est devenu Alpecin-Deceuninck. Avec Mathieu van der Poel, lauréat du Tour des Flandres 2022, l’équipe abordait la course avec ambition.
En tant que ProTeam, elle n’était pas favorite pour le général, mais pouvait viser des étapes. L’objectif majeur : obtenir une licence WorldTour et un accès régulier aux grandes épreuves.
Toutes les équipes au départ
UCI WorldTeams qualifiées automatiquement :
- AG2R Citroën Team, France
- Astana Qazaqstan Team, Kazakhstan
- Bahrain Victorious, Bahreïn
- Bora–Hansgrohe, Allemagne
- Cofidis, France
- EF Education–EasyPost, États-Unis
- Groupama–FDJ, France
- Ineos Grenadiers, Royaume-Uni
- Intermarché–Wanty–Gobert Matériaux, Belgique
- Israel–Premier Tech, Israël
- Lotto–Soudal, Belgique
- Movistar Team, Espagne
- Quick-Step Alpha Vinyl, Belgique
- Team BikeExchange–Jayco, Australie
- Team DSM, Pays-Bas
- Jumbo-Visma, Pays-Bas
- Trek–Segafredo, États-Unis
- UAE Team Emirates, Émirats arabes unis
Wildcards :
- Alpecin-Fenix, Belgique
- Arkéa–Samsic, France
- B&B Hotels–KTM, France
- TotalEnergies, France
Maillots de classement, éditions spéciales & tenues d’équipe
Comme toujours, les maillots mythiques sont proposés dans leur design actuel : le blanc pour le meilleur jeune ; le maillot à pois pour le meilleur grimpeur ; et le vert pour le classement par points — le seul que Pogačar n’avait pas remporté les deux années précédentes.
Et bien sûr le jaune pour le vainqueur final.
Astuce : comme d’autres tenues pro, ces maillots existent chez nous en version “Race” et standard. La version Race reproduit la fonctionnalité pro avec une coupe plus ajustée et aérodynamique — idéale pour l’entraînement intensif ou la compétition.
Outre les maillots de classement, il y a le maillot hommage à La Grande Boucle : inspiré par l’étape finale, lorsque la Patrouille de France salue le peloton de panaches tricolores.
Plusieurs équipes portaient des éditions spéciales conçues pour le Tour, comme BORA–hansgrohe et Jumbo-Visma. Découvrez toutes les tenues d’équipe ici.
Tour de France Femmes 2022
Après une première édition féminine en 1955, il a fallu attendre près de 30 ans, jusqu’en 1984, pour la seconde. Les difficultés de sponsoring et le manque d’exposition médiatique ont pesé. Éditions irrégulières et changements de nom ont mené à 2009, dernière “Grande Boucle Féminine Internationale”.
La demande des fans et des coureuses restait forte. Cette année, l’organisateur du Tour masculin a cédé : après 13 ans de pause, retour du Tour de France Femmes — officiellement compté comme “première édition”.
La course dure huit jours et commence le jour même où les hommes terminent. Sur les Champs-Élysées, on a donc vu d’abord le départ féminin, puis l’arrivée masculine. Les 250 000 € pour la gagnante constituent la plus grosse dotation du cyclisme féminin cette année — mais l’essentiel reste le mythique maillot jaune. Les maillots de classement sont identiques dans les deux éditions.
